about
"La musique est fine, minimaliste et mesurée, la voix détachée et hypnotique, les mots sont rares et posés comme si chacun avait une importance fondamentale. [StaticObserver] incline entre une folie douce dans l'épure de ses morceaux pop et une folie froide, lynchienne, dans ses morceaux slowcore. Production clinicienne, dans ses arrangements et l'accointance de la voix, l'album est à rapprocher de certains titres de Radiohead (Morning Bell/Amnesiac), de The Antlers sur Prologue et Thirteen, mais également de James Blake dans la capacité à produire une chaleur (humaine ?) dans un environnement (in)hospitalier. Entrer dans le monde de StaticObserver n'est pas sans heurt, mais l'humain n'est jamais aussi humain que quand il se confronte à sa propre folie."
Un disque 01 jour.
"StaticObserver est ailleurs, dans un espace de sensibilité à fleur de peau. C’est l’Internationale des voix porteuses d’émotion exacerbée et de mélancolie diffuse : la Suède de Jay Jay Johansson, la France d’Overhead, l’Allemagne de Maximilian Hecker, l’Angleterre de Radiohead, les Etats-Unis de Jeff Buckley. […] Aérien, sensuel, StaticObserver est incarné par son vocaliste, sorte de crooner androgyne du cercle polaire. Quand la musique s’emballe et prend de l’ampleur, on pense à Prokofiev qui aurait rencontré Archive. Ou au Satie des Gnossiennes quand il s’agit de trouver des accords flottants au piano, promesse délicate d’aller chercher un ailleurs mystérieux"
BenzineMag.
"Enfin un groupe fascinant dans l'océan vaste du rock alternatif […] inspiré par les grandes figures du romantisme noir (Tom Waits, Jeff Buckley...). StaticObserver, savant mélange d'influences éclatantes et de lyrisme séraphique, rend la mélancolie gracieuse et onirique ; une splendide galette qui offre un univers musical impressionnant par ses compositions intelligentes"
Xsilence.
credits
released May 25, 2015
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